Jean Marie Sarkozy et Nicolas Le Pen courtisent la même clie

Le petit Nicolas Le Pen Sarkozy joue de plus en plus franc-jeu. Il veut plus que tout au monde devenir président de notre république bananière. Pour cela il faut encore se faire élire, ce qui n'est pas toujours un parcours de santé.

Et pour se faire élire il faut des électeurs, même avec une pince à linge sur le nez, d'accord de déposer le bulletin dans l'urne. Et ça se complique un peu.

En 2002, des millions de français ont eu la délicate obligation de voter pour un professionnel des campagnes électorales. Avec le succès pour la France que l'on sait.

Demain, en 2007, le mieux c'est encore de canibaliser le parti dans lequel le potentiel électoral est le plus fort.

Vous voulez des preuves ? Allons-y !

Nicolas Sarkozy et Jean Marie Le Pen sont sur le même créneau, Sarkozy applique le programme de Le Pen depuis déjà quelques temps, mais discrètement.

Bref, la méthode Sarkozy c'est de vampiriser Le Pen. En tirer toute la substantifique moelle.

Et dernièrement, que déclarait notre Jean Marie Sarkozy ?

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"Si certains n'aiment pas la France, qu'ils la quittent", a déclaré à 2.000 adhérents le président de l'UMP qui ira chercher "un par un" les électeurs frontistes.

Quatre ans après le 21 avril 2002 et la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le deuxième tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d'aller chercher "un par un" les électeurs du Front national et de la "gauche populaire", Parti communiste en tête.

Devant près de 2.000 nouveaux adhérents de l'UMP réunis à Paris, le ministre de l'Intérieur s'est posé en "homme de droite, de la droite républicaine", mais "pas un conservateur".

A un an presque jour pour jour du premier tour de la prochaine présidentielle, celui qui ne fait plus mystère de son intention de briguer la succession de Jacques Chirac a appelé à un rassemblement qui irait dépasserait "le seul critère de la gauche et de la droite".

"Immigration choisie"

Tablant sur une année 2006 "passionnante", le président de l'UMP a promis qu'il ne "fuirait pas le débat" sur l'immigration, évoquant notamment un durcissement des conditions du regroupement familial.

"Il y a encore quelques années, prononcer le mot et déjà vous étiez un raciste", s'est-il indigné.

"Je n'accepte pas cette pensée unique qui empêche de parler des problèmes (...) Ne pas avoir le courage de parler, c'est faire le lit des extrêmes".

Fraîchement revenu de Guyane française, où il a assisté aux obsèques d'un gendarme, Nicolas Sarkozy a de nouveau décliné les grandes lignes du projet de loi qu'il doit défendre à l'Assemblée nationale à partir du 2 mai et dont l'objectif est de promouvoir une "immigration choisie".

"Au nom de quoi les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, l'Angleterre, l'Allemagne et tant d'autres choisiraient les meilleurs étudiants, les meilleurs travailleurs et nous nous n'aurions le droit de choisir personne pour subir tout le monde. Cette politique, ce n'est pas la mienne", a martelé le président de l'UMP.

"Si certains n'aiment pas la France…"

L'immigration zéro ne correspond, à ses yeux, ni à la réalité, ni à l'histoire de la France mais une fois installés, les immigrés doivent suivre les règles du jeu, a-t-il prévenu.

"S'il y en a que cela gêne d'être en France, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas (...) On ne peut pas demander à un pays de changer complètement ses lois, ses habitudes, ses coutumes tout simplement parce qu'elles ne plaisent pas à une infime minorité", a-t-il souligné.

Cette phrase rappelle le slogan de Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF): "La France, tu l'aimes ou tu la quittes".

Chef d'un "mouvement politique qui dit ce qu'il est et ce qu'il veut", Nicolas Sarkozy dit "comme il le pense qu'on en a plus qu'assez de devoir en permanence avoir le sentiment d'être obligé de s'excuser d'être Français".

Désespoir

Avant 2007, Nicolas Sarkozy veut s'atteler à la création d'une majorité la plus large possible, dans laquelle entrent "naturellement" les électeurs du Front national.

"Pourquoi devrais-je considérer que je ne devrais parler qu'à une partie des électeurs (...) On devrait plutôt se réjouir qu'un dirigeant d'une formation politique républicaine aille les chercher un par un pour les convaincre que Le Pen, c'est une impasse", a-t-il insisté.

Pour Nicolas Sarkozy, ceux qui ont voté Front national le 21 avril 2002 "ce n'était pas parce qu'ils pensaient que Le Pen était un espoir, mais parce qu'ils s'imaginaient que nous les avions désespérés".

La gauche populaire aussi

Les électeurs frontistes, "il nous les faut, mais je veux aussi m'adresser à la gauche populaire, à tous ces gens qui vivent dans les quartiers et qui ont le sentiment d'être abandonnés par la République, à tous ces gens qui ont cru au Parti communiste", a poursuivi le président de l'UMP.

"Je souhaite qu'ils se reconnaissent en nous et qu'ils puissent avoir un espoir en nous", a-t-il ajouté. "Derrière ce mouvement du changement" que représente l'UMP à ses yeux, "un certain nombre d'hommes et de femmes de la gauche peuvent se dire qu'avec nous, ça va changer". (Reuters)


Les choses ont le mérite d'être claires : peu importe la méthode, ce qui compte c'est le résultat : le pouvoir ! Les idées ne sont qu'un moyen de disposer de la force, de la domination et de la déification.

le discours de sarko était génial
j'ai adoré son "si certains n'aiment pas la france, qu'ils la quittent"... le pen, quand tu nous tiens

Je te comprend NOno j avoue que ca fait vraiment peur !

Si des étrangers viennent en France et qu'ils ne l'aiment pas alors que la France paie très cher l'accueil chez elles de millions d'immigrés, qu'ils la quittent. C'est simple à comprendre non?
Si quelqu'un que tu accueilles chez toi, brûle ta voiture, t'insulte, te tabasse, te crache dessus pour finalement s'allonger sur ton canapé en demandant expressement que tu lui serves à manger. Tu vas lui dire: c'est très bien, restes ici? comment vas-tu? Tu veux des glaçons? Le repas est bon?
Désolé mais je n'ai pas honte de dire que je lui demanderai de quitter ma maison à ta place.
Et bien c'est pareil pour la France. Je ne vois aucun inconvénient à ce qu'une personne étrangère qui travaille, éduque correctement ses enfants, participe à la vie associative de sa commune, enrichisse la France de ses différences. Je suis même en faveur du droit de vote aux élections municipales pour les étrangers en situation régulière qui vivent depuis 10 ans en France, travaillent et paient des impôts.
Pour ceux en revanche qui ne respectent pas les règles communes de vie citoyenne, j'estime que la France a assez de soucis comme ça pour continuer à accepter leur nuisances sur notre territoire et qu'il est dans son devoir de les virer, comme un élève qu'on exclut de la classe parce qu'il empêche ses collègues de travailler.
Il est déplorable qu'une minorité de racailles empêchent une majorité d'immigrés qui souhaitent s'intégrer de pouvoir le faire.
Voilà ma position, il faut à la fois être juste et ferme.

Citation :

Si quelqu'un que tu accueilles chez toi, brûle ta voiture, t'insulte, te tabasse, te crache dessus pour finalement s'allonger sur ton canapé en demandant expressement que tu lui serves à manger. Tu vas lui dire: c'est très bien, restes ici? comment vas-tu? Tu veux des glaçons? Le repas est bon?

bah ouais pourquoi pas

Citation :

Je suis même en faveur du droit de vote aux élections municipales pour les étrangers en situation régulière qui vivent depuis 10 ans en France, travaillent et paient des impôts.

lol perso, j'appelle pas ça des étrangers. Je pense qu'il faudrait aussi qu'ils payent l'ISF non ?

"j'appelle pas ça des étrangers"
C'est bien cela le problème. Pour toi, un étranger ne peut être que pauvre, avec une famille très nombreuse touchant plein d'allocations et se dorant la pillle au soleil.
Saches qu'il en existe qui font des études de haut niveau dans notre pays Dans ma promotion de niveau bac+5 cette année, j'avais un marocain et une algérienne très bien intégrés, qui ont des amis de leur nationalité tout aussi bien intégrés à qui la France refuse les papiers. Je prééfère qu'elle accepte des bac+5 et qu'elle exporte des bacs -5 plutôt que l'inverse. Je ne suis pas pour une immigration subie.
Les grands pays comme les Etats-Unis,le Canada ou le Royaume-Uni ont bien compris les enjeux du monde d'aujourd'hui: ils acceptent des immigrés en fonction des besoins de leur économie. Nous en France, nous ne devrions accepter que des merdes? Ce n'est pas ce que je veux pour la France, parce que j'aime mon pays et n'ai pas peur de le dire.

Je suis totalement d'accord avec pierre! On parle beaucoup de la pauvreté,de l'immigration ect.. Mais si on acceptait que les personnes voulant travailler, l'economie du pays serait meilleure et on aurait moins de pauvres (donc moins de raisons de debattre sur ce forum mais bon...)

De toute facon, je pense que je vais demander a mon pere une maison en suisse et aller la bas, au moins les pti suisses négocient les arrivés et sorties dans leurs pays ce qui fait qu'ils sont tres fort economiquement!

Allez, vive les étiquettes: Sarko = LePen2, immigration=tout gentil, contre l'immigration = tout méchant...

Aucun pays n'a à ce que je sache, résolu le problème de l'immigration - sauf Monaco... même si Pierre tient des propos très censés, je ne suis pas sûr qu'il faille prendre les Etats-Unis, l'Angleterre ou le Canada comme modèle:
- d'une part l'immigration "choisie" est un mythe, cf les 13 millions de clandestins américains tout aussi indispensables que le "haut niveau" d'importation ou la population pakistanaise anglaise qui fait marcher le commerce mais qui est musulmane (ciel )
- d'autre part la France a un parcours unique relatif à son passé: guerres de religions, épopée coloniale, guerres de décolonisation (que n'a pas connu les autres pays coloniaux)...

Il faut aussi garder à l'esprit que ce "quelqu'un que tu accueilles chez toi, brûle ta voiture, t'insulte, te tabasse, te crache dessus pour finalement s'allonger sur ton canapé en demandant expressement que tu lui serves à manger" est généralement issu de la 2nde génération d'immigré (= français!!!) et qu'on a fait venir ses parents pour reconstruire la France.

Mais, pour aller dans ton sens, bazooka, sache que les parents de ceux dont tu stigmatises le comportement sont les 1er à vouloir les renvoyer au bled afin qu'il apprennent ce à quoi ils échappent

Nono a écrit:

perso, j'appelle pas ça des étrangers. Je pense qu'il faudrait aussi qu'ils payent l'ISF non ?

Surtout pas! Déjà qu'avec l'ISF on a fait émigré tous les français fortunés, on va pas évacuer les étrangers riches non plus (à moins de vouloir vraiment un pays de pauvres... hum...)

Je ne rigole qu'à moitié... l'ISF est applicable à tous les résidants français (= même les étrangers) qui possèdent une résidence sur le territoire nationale et l'occupent plus d'un certain nombre de mois par an.

Ces jeunes de banlieux sont des francais bien que cela deplaisent a certains
Ils ont les meme droits que nous et c est pas en les traitant de racaille que ca la va changer quelque chose

Ces jeunes de banlieues sont des personnes comme toi et moi, et sur notre territroire, ils ont des droits et des devoirs. Les racailles sont des jeunes qui empêchent les autres de vivre correctement et, ce qui est terrible, c'est que les premiers touchés sont souvents les plus pauvres de notre société.
Je croyais l'autre jour que tu avais le monopole du coeur. Tu me démontres que tu te fous de ces pauvres gens. Nous n'avons pas les mêmes valeurs.

C est vrai que les traités de gueux , de racailles de populasse et de merdes c est tres louables
C est vrai que de vouloir les empecher de voter car ils sont pauvres c est tres louables
Tu n es jamais alle dans une cite de banlieux alors que moi j y ai habite pendant 10ans tu ne sais pas de quoi tu parles tu repetes sarkozy tu repetes le racisme et la haine

Citation :

Nous n'avons pas les mêmes valeurs.

et nous n'avons pas les memes fortunes ?