La prévention se place en amont d'un délit, la répression en aval, je vois mal l'une remplacer l'autre - même si évidemment elles ont des répercussions l'une sur l'autre.
Les limites de la répression:
1) la peur du gendarme ne dure qu'un temps: cf l'augmentation depuis décembre des accidents de la route. Donc comme le dit monotonix, la répression engendre la répression (encore plus de radar!)
2) la répression n'a aucune valeur morale: il ne faut pas s'abstenir de quelque chose parce que c'est interdit, mais parce que c'est immoral ou dangereux
3) la prison n'effraye plus. Enfin si, elle nous effraye, nous braves citoyen, mais un déliquant multi-récidiviste, il n'en a rien à battre! Or, qui pourrit la société, hum?